Herbe de printemps : opportunités et surcharges nutritionnelles pour le cheval

Le retour du printemps est synonyme de pâturages verdoyants et d'herbe riche pour nos chevaux. Mais cette abondance est-elle toujours bénéfique ? Comprendre les variations nutritionnelles de l'herbe de printemps permet d'optimiser l'alimentation et la santé digestive des chevaux.

1. Une herbe de printemps riche en énergie et en sucres

Dès les premières semaines du printemps, la croissance rapide de l'herbe s'accompagne d'une accumulation importante de nutriments. Parmi eux, l'énergie et les sucres solubles jouent un rôle clé.

Pourquoi l'herbe de printemps est-elle si riche ?

  • Hausse de la photosynthèse : Avec l'augmentation de la lumière et des températures, les plantes produisent plus de sucres par photosynthèse.
  • Stockage de fructanes : L'herbe stocke les excès de sucres sous forme de fructanes, particulièrement abondants en journée.
  • Rythme de croissance rapide : L'azote présente dans le sol favorise la croissance de l'herbe, augmentant aussi sa teneur en protéines.

2. Quels risques pour le cheval ?

  1. Fourbure : un risque majeur

L'ingestion excessive de sucres et de fructanes peut perturber l'équilibre du microbiote intestinal, entraînant la production de toxines responsables de la fourbure. Les chevaux à risque incluent :

  • Les chevaux en surpoids
  • Les poneys et races rustiques
  • Les chevaux atteints du syndrome de Cushing
  1. Fourbure : un risque majeur

Une ingestion rapide d'herbe très riche peut provoquer une fermentation excessive dans l'intestin, générant des gaz et des troubles digestifs (coliques, diarrhées, acidose).

3. Comment gérer la transition alimentaire ?

Règles de bonne pratique

  • Introduction progressive : Laisser le cheval pâturer par sessions courtes (30 min/jour au départ), puis augmenter progressivement.
  • Pâturage à des moments stratégiques : Privilégier le matin ou tard le soir, lorsque les taux de sucres sont plus bas.
  • Ration équilibrée : Compléter avec du foin pour ralentir l'ingestion d'herbe fraîche.

Apport de compléments pour accompagner la transition
Hépatodraine : Favorise le drainage hépatique et l'élimination des toxines accumulées lors des changements alimentaires pour une valorisation alimentaire plus efficace.
Déosdigest : Probiotique qui permet de soutenir la flore intestinale et prévenir les troubles digestifs liés à l'excès de sucres.

4. Conclusion : Adapter l'alimentation en fonction de la saison

L'herbe de printemps est une source nutritive très riche, mais elle doit être gérée avec précaution pour éviter les problèmes métaboliques et digestifs. Une adaptation progressive, combinée à l'usage de compléments ciblés comme l’Hépatodraine et le Déosdigest, permet d'assurer la santé et la performance de votre cheval au printemps.