La gale de boue peut vite devenir handicapante pour le cheval, aussi, je vous propose de faire le point sur les précautions à prendre pour éviter que votre cheval en soit victime cet automne.
Les symptômes
La gale de boue se caractérise par l’apparition de croûtes au niveau des paturons. On parle de folliculite bactérienne car l’infection se loge dans le follicule pileux, c’est-à-dire à la base du poil. Cette infection se développe uniquement sous certaines conditions d’humidité. Elle peut donc toucher des chevaux au pré en hiver ou des chevaux fréquemment travaillés sur un sol humide. La présence de fanons favoriserait le développement de cette maladie. Lorsque la gale de boue progresse, la peau se fissure, les croûtes sont très nombreuses et les poils tombent. Les paturons gonflent et la douleur qui en résulte peut entraîner une boiterie.
Prévenir plutôt que guérir
Lorsque les sols sont boueux, je vous conseille de doucher soigneusement les membres de votre cheval et surtout de très bien les sécher. Le maintien de l’humidité au niveau des paturons permet aux bactéries de proliférer à grande vitesse. Dès l’apparition des premières croûtes, utilisez un savon antiseptique à base de chlorhexidine ou povidone-iodine et laissez le agir quelques minutes avant de bien rincer et, encore une fois, de sécher très soigneusement les membres.
Ce traitement doit être quotidien (voire biquotidien) jusqu’à disparition complète des croûtes. Bien sûr, le cheval doit être placé dans un environnement parfaitement sec. Chez certains chevaux, il est parfois nécessaire de tondre les membres afin de bien les sécher.
Si les paturons sont gonflés, votre vétérinaire pourra décider de prescrire un antibiotique afin d’éviter l’apparition d’une lymphangite.
Si vous avez d’autres astuces pour soigner les chevaux atteints de gale de boue, n’hésitez pas à les partager en laissant un commentaire !
Anaël MARZIN
Responsable marché Equideos