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Même si les rations alimentaires apportent aux chevaux le minimum pour couvrir leurs besoins, l’utilisation de compléments alimentaires peut parfois s’avérer utile pour répondre à certaines exigences spécifiques : préparation à l’effort, problèmes de pieds, etc. Une utilisation raisonnée est alors garante d’une bonne efficacité.
Les compléments alimentaires : Qu’est-ce que c’est ?
Les compléments sont un assemblage de plusieurs composés choisis en fonction de l’effet souhaité. Il s’agit en général de vitamines, d’oligoéléments (comme le cuivre, le fer, le sélénium ou le zinc), d’acides gras essentiels et de protéines. Certains compléments renferment aussi des composés plus complexes : des extraits de plantes reconnues pour leurs propriétés médicinales ou des levures qui viennent compléter celles qui composent la flore intestinale de l’organisme.
Les compléments alimentaires s’administrent en cure dans des situations particulières : pour préparer un cheval à une saison de concours, pour aider un vieux cheval à se remettre d’une infection ou pour garantir à sa jument la meilleure condition physique en vue d’une gestation.
Muscles et articulations
La protection des articulations.
En concentration suffisante, certaines substances peuvent contribuer à limiter l’usure du cartilage. D’autres substances ont une action anti-inflammatoire. Des cures sont conseillées lors de phases de compétition, lors des premiers entraînements intensifs ou chez des chevaux âgés souffrant des articulations. ( Cortaflex).
Pieds et crins
La biotine joue un rôle essentiel dans la production de kératine, composant principal des poils et des sabots. Les produits à base de biotine, doivent être utilisés en cure d’un mois minimum, ils favorisent un poil brillant et une corne élastique et non friable ( Biodeos).
Performance et récupération.
Après un effort important, un cheval qui a beaucoup transpiré risque de se déshydrater et de perdre certains minéraux. Pour limiter ses pertes, on peut lui apporter un supplément d’électrolytes. Cela permet au cheval de mieux récupérer et évite le risque de carence minérale ( Deos Electro).
Bien-être intestinal
À cause de leur alimentation à base de concentrés et du stress, certains chevaux à l’entraînement sont sensibles aux risques d’ulcère gastrique. Il convient de protéger la muqueuse de leur estomac.
Respiration
En hiver, lorsque la température baisse, certains chevaux montrent quelques difficultés respiratoires. Certains compléments alimentaires à base d’huiles essentielles, en complément d’un traitement médicamenteux, peuvent les aider à mieux respirer ( Bronchespect).
Anaël MARZIN
Responsable marché Equideos
